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Page:Closset - L’Ombre des roses, 1901.djvu/35

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EN DÉROUTE.



Je cours !… mais l’herbe de la dune
Sèche sur le sable brûlant.
Ma silhouette au paysage est importune,
Va, ma pensée, contre le vent !
C’est pour gagner la mer, de butte en butte,
De mer en mer aussi, gagner le ciel, sans doute !…
Va-t-en, mon cœur, contre l’amour, de lutte en lutte,
Le sable a bu mes larmes claires, goutte à goutte…
Une âme est en déroute !


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