il quando ne il come, so che ci rivedremo. — Si vedete Alfred de Musset, bacciatelo per me.
« Addio, addio, vostro sincero
« PIETRO PAGELLO. »
Traduction.
« Venise, 7 juin 1834.
« Mon cher ami,
« Je me suis hâté de faire votre commission, et je me suis assuré que les deux caisses de bouteilles sont déjà sur la route de France. — S’il n’arrivait rien, au contraire, écrivez-moi, et je vous servirai. — Madame G. [George] vous salue cordialement ; elle va bien de santé et se divertit suffisamment, pour le peu qu’offre Venise en comparaison de Paris. — Adieu, bon ami ; notre amitié d’un jour semble celle de deux années ; peut-être nous verrons-nous à Paris. — Je ne sais vous dire ni quand ni comment, je sais que nous nous reverrons. — Si vous voyez Alfred de Musset, embrassez-le pour moi.
« Adieu, adieu, votre sincère
« PIERRE PAGELLO. »
* * * * *
Pendant que s’échangeaient toutes ces lettres, on s’occupait d’Alfred de Musset et de George Sand, à Paris, beaucoup plus qu’ils ne l’auraient désiré. Buloz, et surtout Boucoiran, tenaient George Sand au courant de ce qui se disait, bien qu’elle le leur défendît. Cela devint tel, qu’elle crut devoir mettre sa mère elle-même en garde contre tous ces racontars :
« A madame Dupin, à Paris.
« Venise, 5 juin 1834.
« Ma chère maman, il y a bien longtemps que je veux répondre à votre bonne lettre. J’ai été malade, j’ai voyagé, j’ai eu du chagrin et des inquiétudes très graves, mais enfin, je suis bien portante et tranquille. Vous avez peut-être