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Page:Clouard - Documents inédits sur Alfred de Musset, 1900.djvu/98

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puis à Cadix. En conséquence de quoi, il partit pour….. Bade. Nous avons de nouveau recours au passeport :

Vu au Ministère des Affaires Étrangères. Paris, 20 août 1834.

Vu pour Francfort et les bords du Rhin. Paris, 20 août 1834. Préfecture de Police.

Vu à la Légation de Bade. Paris, 21 août 1834.

Vu à la Légation des Villes Libres d’Allemagne. Paris, 21 août 1834.

Vu pour les eaux de Bade. Strasbourg, 28 août 1834.

Baden, 30 august 1834. (Signature illisible).

D’autre part, George Sand s’était réfugiée à Nohant ; elle y était déjà installée le 31 août, seule, ayant eu la sagesse de laisser Pagello à Paris. Mais ses idées de suicide l’avaient reprise, et, à cette date, elle écrivait à Boucoiran : «…..Je lui dois (à Pagello) la vie d’Alfred et la mienne. Pour ce qui est de la mienne, je sais bien l’usage que je vais en faire ; quant à celle d’Alfred, rien ne peut la payer….. »[1]. Et elle lui donne des instructions en conséquence.

Cependant, entre Nohant et Bade recommença une nouvelle correspondance encore plus passionnée que celle échangée entre Paris et Venise[2] ; et, pendant ce temps-là, Pagello, resté seul à Paris, inconnu, se lamentait de son isolement et écrivait à Alfred Tattet :


« Parigi, 6 settembre 1834.

« Mio caro Alfredo,

« Il vostro povero amico e a Parigi. — Ho domandato di voi alla vostra casa, mi fu detto che siete alla campagna. Se avessi tempo, sarei venuto a darvi un bacio, ma come sono qui per poco ve lo mando in questo foglio. Non so quanti

  1. Fragment inédit d’une lettre publiée dans la Correspondance, tome I, p. 279-281.
  2. L’une des lettres de Musset à George Sand a été publiée dans l’Homme Libre du 14 avril 1877 et dans le Figaro du 28 avril 1882.