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LES COUSINES DE LA COLONELLE


sion, fit à son tour glisser sur ses cuisses nerveuses, le vêtement protecteur de ses parties charnues à lui, et, escaladant le divan, vint s’étendre sur Julia et lui faire comprendre en la transperçant de toute son ardeur, trop longtemps contenue, que si l’amour n’a qu’une note à son service, il emploie plusieurs moyens pour la faire vibrer.

Celui-ci était nouveau et ne lui parut pas un des moins heureusement trouvés ; aussi le silence s’était fait chez Gaston.

Julia ne bougeait pas.

— Es-tu morte, chérie ? demanda-t-il enfin.

— Mais non, mais non, au contraire.

— Diavolo ! il paraît que le procédé te réussit ; attends, en ce cas… et rends-moi la correction que tu viens de recevoir ; de fait, je la mérite.

En un bond, la jeune femme se leva, le veston de Gaston roula sur le tapis ; lui, penché sur le divan et la chemise retroussée par le bras gauche de Julia ; ce furent les mains mignonnes de cette petite mère d’un nouveau genre qui le fustigèrent aussi,