par ses relations, devenait plus avare de sa
présence à l’hôtel Saniska, et Julia, entre
les visites d’arrivée, la réouverture de son
salon et les soins qu’elle prodiguait de
concert avec Don José de Corriero à la baronne
de Sambreval, dangereusement malade,
ne s’aperçut pas que, peu à peu, les
liens intimes se détendaient entre elle et
son amant.
La jeune femme rentrait chez elle le soir si fort harassée qu’elle trouvait agréable de se mettre au lit seule et de se reposer jusqu’au lendemain, sans aucun intermède amoureux…
Cependant… cependant… un vent mauvais soufflait sur leur nid.
Gaston l’aimait toujours et pas une influence féminine n’altérait dans son cœur les sentiments consacrés à Mlle Thorel.
Mais une rivale terrible gagnait chaque jour du terrain : la passion du jeu, jadis existant dans l’âme du vicomte, avait été reléguée dans le quatrième dessous depuis sa liaison avec Julia ; la foudre des premiers enivrements passée, elle avait repris le dessus et se vengeait des infidélités