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LES COUSINES DE LA COLONELLE


heureuse. Me permettez-vous de vous consulter ?

— Non, vous aimez cette folle enfant, cela suffit. Dès maintenant je suis étrangère à tout ce qu’elle décidera. Et pour vous, monsieur, à mon grand regret, je dois vous avertir que ma porte vous sera désormais fermée.

Mme Briquart se leva et sortit du salon avec beaucoup de dignité, bien que se disant en elle-même :

— Je ne puis agir autrement, mais je trouve que Julia se conduit en femme de cœur et qu’elle est ce que je l’ai crue toujours, une vraie femme.

Le vicomte enserra Julia entre ses deux bras nerveux, posa sur ses lèvres un brûlant baiser et la quitta en lui disant :

— Quelques jours d’éloignement à subir encore, ma femme chérie, et nous ne nous quitterons plus.


Les Cousines de la colonelle, Vignette de fin de chapitre
Les Cousines de la colonelle, Vignette de fin de chapitre