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l’une après l’autre ; pendant ce tems-là, il me racontait tous leurs stratagêmes pour éviter les remarques des curieux ; et je vis, avec admiration, que dans tout ce qu’ils faisaient pour moi, ils mettaient autant d’intelligence que de dévouement.

Dès que Georges prenait dans la hotte d’Henriette, elle l’interrompait pour me crier : C’est moi, c’est moi ! J’étais surpris de la quantité d’effets et de provisions qu’ils m’avaient apportés. Il y avait entre autres une très-bonne couverture et un oreiller. Je leur demandai comment ils avaient pu se les procurer. C’est moi, me cria encore Henriette. Oui, c’est elle, ajouta son frère ;