Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 1, 1808.pdf/116

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(108)

un moindre mal paraît toujours un bien. Je passai une bonne nuit, et dans le meilleur lit possible ; j’avais rarement aussi long-tems dormi.

À mon réveil je repris ce livre dont le début convenait tant à ma situation. Chaque page contenait une maxime, ou un sujet de méditation, et souvent l’une renfermait l’autre ; je tombai justement sur ce passage : Quand les dégoûts que l’âge amène te rendront plus lourd encore le fardeau de la vie, travaille et prie, les heures voleront sur ta tête.

Docile à ce conseil, je pris la résolution de commencer toutes mes journées pour la lecture de