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côté, et de m’en faire une porte pour sortir de ma prison.

En regardant avec plus d’attention par ma fenêtre, j’aperçus dans le fossé tous les outils qui avaient servi à faire la brèche ; cette vue renouvela toutes mes inquiétudes ; il me semblait y trouver le pronostic d’une nouvelle attaque ; je pensai que la première n’avait été suspendue, que faute de moyens suffisans pour réussir, et seulement jusqu’à ce qu’on s’en fût procurés. Cette réflexion me ramena à l’idée de continuer autant que je le pouvais la fouille que j’avais commencée. J’y employai tout ce qui était en ma puissance ; ma pelle, quelques morceaux de bois, mes