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première marche il me fut impossible d’aller plus loin. La cause de cet événement était facile à deviner, et était clair que les paysans en démolissant une partie du mur, avaient tellement ébranlé la vieille tour qui renfermait ma cellule, qu’elle s’était écroulée, en sorte que la cellule, la cave, tout était bouleversé, entièrement comblé.

Ma première réflexion fut que j’allais être à l’abri de la recherche qu’on avait voulu faire, mais la seconde fut que mon supplice ne faisait que changer, pour se prolonger sans doute ; car il était probable que j’allais mourir de faim. Cette inquiétude me frappa peut-être davantage que