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ner à travers les décombres. En marchant ainsi sur mes pieds et sur mes mains, je rampai jusqu’à un mur, qui avait une lézarde d’où venait la lumière. Je ne doutai plus que je ne fusse tout près de ma délivrance. J’examinai le mur ; la lézarde avait déjà quelques pouces de largeur, et je ne désespérai pas qu’avec ma hache, je ne parvinsse à l’agrandir assez pour pouvoir y passer.

Je retournai sur mes pas pour chercher ma hache que je venais de laisser ainsi que ma lumière ; le poids de mon corps dérangea quelques pierres sur lesquelles je m’appuyais, et causa un éboulement qui couvrit mes jambes et même une partie de mon corps.