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Aussi je m’endormis avec un calme d’esprit que je n’avais pas éprouvé depuis longtems.

Nous étions alors dans le mois de novembre, et c’est de cette époque que je peux dater véritablement mon établissement dans les ruines. J’y étais venu sans avoir le tems de réfléchir à ce que je faisais ; et dès le second jour j’y avais été renfermé de manière que je n’avais pas eu le choix d’en sortir. En recouvrant ma liberté, j’éprouvai d’abord quelque incertitude sur l’usage que j’en allais faire ; mais heureusement pour mon repos, je pris bientôt mon parti, et je résolus pour le moment de ne penser à autre chose qu’à mettre tous mes moyens en