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à faire ; ce festin était donné aux autorités de Kestenholz ; cet assemblage de quelques personnes qui avaient reçu de l’éducation, et d’un grand nombre d’artisans, de paysans même, où se trouvaient aussi quelques femmes, devaient nécessairement former une scène très-burlesque.

Je ne voyais rien, mais j’entendais facilement. On fut assez long-tems, à ce que je compris, à se mettre à table ; tout avait été disposé sans ordre et sans prévoyance, et les nombreux convives, eurent beaucoup de peine à trouver à se placer tous. Enfin, il me parut que l’embarras avait cessé, et quelques momens de silence, ou des phrases très-courtes succédèrent au brouhaha dont