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soulager. Je lui indiquai ce que je croyais essentiel et facile à se procurer, et il me parut joyeux de trouver une occasion de rendre un service de plus.

Quand il fut parti, je demandai au malade pourquoi il n’avait pas voulu lui parler. Il me répondit qu’il était fatigué, très-fatigué, et me pria encore de le laisser tranquille ; que d’ailleurs il souffrait peu, et qu’il sentait qu’avec quelques soins et du repos il en reviendrait.

Le lendemain matin, d’assez bonne-heure, je vis arriver Georges avec Henriette ; ils apportaient ce que j’avais demandé, et même beaucoup plus.

J’avais toujours remarqué que Georges s’enhardissait toutes les