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Page:Coignet - Aux Vieux de la vieille, 1853.djvu/223

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CHAPITRE ii.

1810. — 1811.

Bientôt nous rentrâmes en possession de notre belle caserne de Courbevoie. Cette fois, nous pouvions espérer un long repos : la guerre était glorieusement terminée. Nous avions imposé silence aux orgueilleux qui étaient venus nous chercher querelle sans motifs et qui pensaient que notre éloignement de leur frontière les mettrait à l’abri de notre ressentiment. Notre empereur leur apprit bientôt qu’il était plus facile de nous braver que de nous vaincre, et toute la honte resta de leur côté.

Après quinze jours d’inaction, quand on nous eut habillés à neuf, nous passâmes la revue de l’empereur