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Page:Cointeraux - Ecole d architecture rurale, Pise, 1er cahier, 2nde edition.djvu/8

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10. La même clef vue par-dessus et par côté, ou vue en perspective.
11. Moule monté, où l’on voit l’ensemble de tous les outils marqués ci-dessus ; plus, une petite corde F et un petit bâton ou bille G.
12. Pioche tranchante, vue par côté avec son manche.
13. La même pioche vue couchée.

Planche III.

Fig.
14. Pisoir avec lequel on comprime la terre, vu en face.
15. Le même pisoir sur une grande échelle, vu par côté.
16. Plan de cet outil, vu par dessus.

Les autres outils dont on a besoin, sont ; des pioches ou bêches ; des pelles ; des paniers ; corbeilles ou hottes ; un arrosoir de jardinier ; des truelles ; un plomb de maçon une hache ; un marteau ; des sergens de menuisier ; un maillet, une scie, et des clous.

Construction du moule.

On prendra des planches de 10 pieds de longueur chacune, bois blanc, afin que le moule, en étant plus léger, puisse se manier et se transporter plus facilement par les ouvriers. Le bois le plus convenable est sans doute le sapin, parce qu’il est moins sujet à se déjetter ; c’est aussi par cette raison qu’on choisit les planches les plus sèches, les plus droites, les plus saines, enfin où il y ait moins de nœuds.

La hauteur la plus ordinaire du moule est d’environ 2 pieds 9 à 10 pouces : si l’on met trois planches pour chaque côté de l’encaissement, il faut donc que chacune d’elles portent un pied de large, attendu qu’étant feuillées et languettées, il puisse rester cette hauteur ; mais si les planches avoient moins de large, comme 9 à 10 pouces, alors on fera scier en longueur une planche, pour y prendre la partie nécessaire pour completter la hauteur du moule.

Les six ou sept planches choisies, doivent être blanchies des deux côtés au rabot ; on pourroit ce pendant se passer de le faire en dehors, puisque ce n’est que leur face intérieure qui doit former les paremens lisses des murs :