— II jouit donc de son reste, ce vilain Belge, me dit-il, après avoir entendu mon récit.
— Comment, que voulez-vous dire ?
— Mais une grande nouvelle : le château de Servanne est vendu à lord Kilgour, un riche anglais qui possède pour deux millions de propriétés dans le midi de la France ; c’est un admirateur de vos vers, madame, il est fier que vous ayez chanté Servanne, et il veut mettre le chateau à votre disposition aussitôt qu’il en sera possesseur.
Cette nouvelle me causait un sentiment de satisfaction ; enfin I’ancien château de mon père allait passer dans des mains intelligentes.
— L’acte de vente est dresse continua M. Boussot, il sera signé avant trois jours.
Le soir, à la veillée, nous parlâmes longuement de lord Kilgour ; on me raconta