musique agréable, mais quand elle rencontrait ses regards elle en était singulièrement pénétrée. Lorsqu’elle parla de se retirer, le vice-légat proposa de nouveau ses équipages, le marquis de Gange offrit les siens avec insistance, Diane ne refusa point, et un mois après on célébrait à Avignon le mariage de la jeune veuve avec le marquis de Gange.
III
On parla beaucoup de cette union : en général, on la trouva tout-à-fait naturelle ; ils étaient tous les deux beaux, jeunes, riches, ne se convenaient-ils pas parfaitement ? — Les femmes disaient : — Celle qui, dit-on, a résisté à Louis XIV, qui a eu la constance de rester veuve pendant trois ans, a cédé enfin au marquis de Gange, cela devait être ; eh ! qui peut lui résister ! — Les hommes en-