autrefois prononcées. Elle donna l’ordre qu’on allât le chercher. Quand Rincio entra, il trouva la marquise de Gange assise sur un grand fauteuil, pâle, défaite, le visage couvert de larmes ; il comprit qu’elle était frappée par une grande douleur ; lui même était profondément malheureux, et comme Diane était la seule personne qui lui eût jamais témoigné quelque intérêt, il lui avait voué un profond dévouement.
— Rincio, dit vivement la marquise, prenez ma main, examinez-la, et répétezmoi aujourd’hui ce que vous m’avez dit autrefois.
Rincio tressaillit douloureusement, mais l’affection qu’il sentait pour cette femme désolée lui inspira tout à coup ce qu’il devait faire. — Madame, dit-il en s’inclinant avec respect, jusqu’à ce jour j’avais eu l’espérance que vous aviez oublié des paroles in-