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Page:Colet - Enfances celebres, 1868.djvu/73

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BRUTACCIO. On ne bénit pas un brigand, mon ami ; mais on peut lui faire une promesse en retour d’un bienfait.

FILIPPO. Laquelle ? j’y souscris d’avance.

BRUTACCIO. Promettez-moi, lorsque vous serez un peintre célèbre, de faire un tableau de la scène que nous venons de mettre en action.

FILIPPO. Je vous le jure !

BUONAVITA. Ce tableau s’appellera la Rançon du Génie.