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La foi de ta jeunesse austère
Est la foi des grands stoïciens,
Sereines lueurs de la terre
Dont s’éclairèrent les anciens !

Leur enseignement te dégage
De toutes les vapeurs du mal,
La lutte te trempe au courage
Et te couronne d’idéal.

Et moi, pauvre aïeule engourdie,
Le front courbé vers le cercueil
Devant ta floraison hardie,
Je tressaille d’un tendre orgueil.


LOUISE COLET


Île d’Ischia, 1865