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Lisle, son compatriote, eile savait en revanebe tons tes noms des plus petits propri^taires de Salines ; elleles Dommait k inon ami, elle se complaisait en details sur la fabrication du sel et sur les autres produits de Saint-Julien, son cber village ; chaque felrme, cha<^e senlier, chaque arbre, ^veiflait m elle un souvenir qui ^paDouissait son bon et calme visage.
— Je vois Madeleine, lui dit naoBl ami, qui preaait plaLsir k T^couter et se rattactaait lui-m^me aux vestiges de son enfance, que notre pauvre Saint-Julien vdus parait plus beau que Paris ?
— Je ne puis rien en dire, monsieur, car je n’ai jamais vu Paris.
— Comment I mais vous avez du indvitablement le traverser pour venir de Lons-le-Saulnter k Versailles ?
— Ah I c’est que j’ai fait bien des pays avant d’arrivef dans celui-cij ; r6pbqua-t-elle en riant. En ce tnoment rh6tesse entrait nous appoiiant le dessert.
— Cesitottte uneTlisloire, nous dit-elle, etsi Madeleine voulait >ous la conter, cela vous ^muserait en attendant Theure de la voiture. Nous pressames Madeleine de parler, eUeb6sitait ; rhotesse lui dit rondentent :