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Page:Colette - Claudine à Paris, 1903.djvu/194

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veiller qu’au point terminus, place Péreire. Zut ! Je ne la rate pas souvent, cette bêtise-là ! Il me faut revenir à pied avenue de Wagram, où la femme de chambre malveillante considère avec blâme mes cheveux courts, et m’apprend que « Madame vient de sortir ». Veine, veine ! Je ne traîne pas, et je « débigouille » lestement l’escalier sans le secours de l’ascenseur.

Le parc Monceau, vert, avec ses pelouses tendres voilées de jets d’arrosage en rideaux vaporeux, m’attire comme quelque chose de bon à manger. Il y a moins d’enfants qu’au Luxembourg. C’est mieux. Mais ces pelouses qu’on balaye comme des parquets ! N’importe, les arbres m’enchantent, et l’humidité chauffée que je respire m’alanguit. Le climat de Paris est ignoblement chaud, tout de même. Ce bruit des feuilles, quelle douce chose !

Je m’assieds sur un banc, mais un vieux monsieur, la moustache et les cheveux vernis au pinceau, m’en déloge, par son insistance à s’asseoir sur le pan de ma jupe et à me frôler du coude. L’ayant traité de « vieille armelle »,