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Page:Colette - Claudine en ménage, 1903.djvu/203

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C’est lui, enfin, qui glisse dans mes mains stupéfaites une botte de roses rouge-noir, la fleur chère à mon amie ! Moi, j’avoue que je n’y aurais pas pensé.

Et puis, un grand baiser tendre :

— Va, ma petite fille. Sois bien sage. Sois fiérotte, pas trop humblement tendre, fais-toi désirer…

« Fais-toi désirer… » On me désire, hélas ! mais ce n’est pas un résultat de ma tactique.