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dre sa tête le long de ma jupe, et tâte l’air et l’étoffe des bouts de sa vibrante langue. L’autre, roulée en corde molle, souffre à présent que ma main la soulève, la guide comme le cordonnet d’une passementerie ; mais elle tressaille et se bande, au moindre mouvement de la chienne couchée à quelques pas. N’importe, c’est entre nous la première trêve, l’heure ambiguë et calme où nous pouvons, les couleuvres et moi, escompter celles qui suivront : il me semble déjà qu’elles s’humanisent, et elles croient que je m’apprivoise.