Page:Colette - La maison de Claudine, 1922.djvu/37

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défend, sans rire, contre un jaloux sexagénaire. Il ne rit pas non plus, lui, qui l’accuse à présent de « courir le guilledou ». Mais je ris encore, moi, de leurs querelles, parce que je n’ai que quinze ans, et que je n’ai pas encore deviné, sous un sourcil de vieillard, la férocité de l’amour, et sur des joues flétries de femme la rougeur de l’adolescence.