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Page:Collectif-Les amours de Béranger, 1856.djvu/19

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Tout fane et meurt au souffle de l’envie.
Ah ! croyez-moi, Lise, ne partez pas.

C’est au foyer, berceau de la famille,
Sous ce vieux toit qu’ont rajeuni vos chants,
Qu’il faut trouver, ô douce jeune fille !
Du vrai bonheur les charmes attachants ;
Le flot jaloux qui là-bas vous entraîne,
De doux trésors vous ravit les appas ;
Jouet des vents la vague est incertaine.
Ah ! croyez-moi, Lise, ne partez pas.

M. Patez. 

Les Adieux à la Mansarde.

Air du Nez culotté.
Reçois mes adieux, — Modeste mansarde,

Je quitte ces lieux — Que le vent lézarde ;
Bonsoir, mon voisin, — Demain,
Je pars pour Pantin.

Maudit le jour qui me fit prolétaire,
Sauf le métier,
Mieux vaut être portier ;
On a du moins chez le propriétaire
Gratuitement
Son petit logement,
Et pour son loyer,
Plus heureux que le locataire,
Jamais le portier

Chez lui ne voit entrer l’huissier. Reçois.