Page:Collectif - Célébrités contemporaines, Vol 2, 1883.djvu/165

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der si en ce siècle de sensibilité universelle, où déjà l’on avait pourvu à la protection des petits chiens et des petits chats, il ne serait pas temps d’édicter « la loi Grammont des peuples », et notre demande trouva un accueil empressé dans les gazettes du temps.

Vive la Pologne ! Cela voulait donc dire, en 1867 : Vive la France, qui n’a rien de commun avec son Bonaparte ! Vive la République, qui nous débarrassera de ce Bonaparte ! Vive l’humanité, que nous représentons, et que vous massacrez ! C’était donc bien, en 1867, un cri patriotique et opportun que celui-là : Vive la Pologne ! Honneur à Floquet et à quiconque alors le poussa !

En 1870, année glorieuse pour la dynastie corse, nous avons d’abord l’assassinat de Victor Noir par cet échappé de maquis, Pierre Bonaparte. Au procès de Tours, le père de Victor Noir, partie civile, eut pour avocat Me Floquet, assisté de Me Laurier, qui jouait alors les jeunes premiers républicains. Le procès finit, cela va de soi, par l’acquittement de l’assassin, et aussi par son écrasement sous la poussée vengeresse de l’opinion. Ce dernier résultat, le plus important et le seul possible, fut pour la majeure part l’œuvre de Floquet. Ceux qu’on