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Page:Collectif - Heures du soir 01.djvu/18

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— LE LIVRE DES FEMMES. —

meillent pas ; grâce à sa physionomie particulière, résultant de l’exclusion des hommes et de la variété des matières, qui en font un livre tout-à-fait à part, nous ne doutons pas qu’il n’obtienne un succès mérité. Ce qui fonde cette conviction, c’est le succès obtenu déjà, et qui se soutient depuis quinze mois, des Contes bruns, le premier ouvrage qui ait offert la réunion de plusieurs écrivains, et dont l’heureuse idée, fructueusement exploitée depuis par les éditeurs d’autres ouvrages analogues, appartient de droit à MM. Guyot et Urbain Canel, qui n’ont pas, dans ce cas, été suivans, mais bien au contraire suivis ; ce dont au reste ils ne se plaignent point, pourvu qu’on en convienne, et que les derniers ne veuillent point être les premiers avant le jour du jugement.

MM. Guyot et Ganel ne continuent donc pas les autres ; ils se continuent eux-mêmes, en publiant les Heures du soir, et ils croient