Page:Collectif - Heures du soir 02.djvu/157

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du grand peintre, à être grand admirateur des arts et de tous ceux qui les cultivaient, sans distinction de talent ni de patrie ; un de ces hommes qui se mettent par goût à la recherche des étrangers, ne consentant à les quitter qu’après leur avoir montré, dans les détails les plus minutieux, tout ce que la ville qu’ils habitent, et qu’ils ont fini par considérer comme une propriété, renferme de curieux, ou qu’ils regardent comme tel, et qui se frottent les mains en voyant arriver une chaise de poste, toujours sûrs qu’elle leur amène un ami. À force d’instruire les autres, il avait appris assez passablement beaucoup de choses qu’il racontait fort longuement ; et quoiqu’il ne fût pas toujours amusant, Armand subissait ses histoires avec une patience et une résignation vraiment remarquables.

Puis, il faut tout dire :

Le comte Perez habitait la jolie maison blanche sur le chemin de Barcelonnette,