moqueur M. de Celnarre, en s’inclinant devant elle.
— Vous ici ! dit avec une surprise mêlée de hauteur madame de Golzan.
— Mon respect pour l’arrêt qui m’a banni de votre présence était un de mes motifs pour y venir. Vous ne m’accuserez pas, Madame, d’avoir conçu l’espoir de vous rencontrer chez madame la marquise. — Êtes-vous aussi en guerre avec ma nièce ? dit madame d’Esnelle. Alors je cesse tout reproche. C’est déjà trop d’un seul adversaire tel que vous.
— En guerre, répondit M. de Celnarre avec une ironie accablante ; Madame de Golzan sait bien qu’elle voit en moi le plus dévoué et le plus malheureux de ses admirateurs. »
Le sourire qui effleura les lèvres de la jeune femme, n’était pas un sourire de triomphe. Il révélait un ressentiment profond, et en même temps une sorte de dé-