« Vous voilà bien triste, dit madame de Golzan à Berthe. Qu’avez vous, ma chère cousine ?
— Nous regardions en face de nous, répondit Berthe, une jeune femme malade. Sa mère et son mari paraissent si affligés de ses souffrances ! je me sentais pénétrée des regrets que leur expression révèle.
— …Mais, dit M. de Golzan, c’est ma tante, le comte de Bresseval et… » Madame de Golzan se hâta d’interrompre son mari : « Elle est fort mal, en effet, reprit-elle. Le comte et sa mère doivent la conduire à Nice : c’est le dernier remède que les médecins ont prescrit, et ils n’en garantissent pas le succès.
— Un si jeune ménage déjà séparé ! dit madame de Frémy.
— Mais, répondit M. de Golzan, cette jeune femme…
— N’allez-vous pas saluer votre tante ? dit encore madame de Golzan. Offrez-lui