Page:Collectif - Lausanne à travers les âges, 1906.djvu/160

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

écoles enfantines le 35  % du traitement après 25 ans de services dans la commune. Nous publions ci-joint un graphique indiquant la marche progressive de cette institution. En 7 ans, le nombre des classes a triplé et au delà. L’augmentation des dépenses est dans le rapport de 1 à 5.


Les autorités scolaires et communales étudient actuellement deux questions importantes et intéressantes : celle de la création d’Écoles primaires supérieures et celle de l’institution de caisses d’épargne ou de mutualités scolaires.


Fêtes scolaires. — Chaque année, au mois de juillet, a lieu la fête des promotions de nos établissements publics secondaires et primaires, qui revêt le caractère d’une fête de famille agrémentée de chants et d’allocutions. En été la « Fête du Bois » attire une foule joyeuse. Des jeux et des distractions de tous genres attirent toute la population lausannoise sous les beaux ombrages de la forêt de Sauvabelin. En 1905 a eu lieu la première Fête des écoles enfantines, dont la réussite a été complète. La promenade de Montbenon avait été transformée en un délicieux parterre, où les rondes et les danses alternaient avec les captivantes représentations de deux théâtres de guignols. Le cortège des « tout petits » présentait le plus ravissant coup d’œil. Nous sommes loin du temps — c’était en 1849 — où la ville de Lausanne affectait 400 francs à sa fête scolaire. Aujourd’hui, 5000 francs suffisent à peine à couvrir la dépense de nos réjouissances scolaires, au nombre desquelles il faut encore placer les courses scolaires qui, au retour de la belle saison, conduisent notre gent écolière dans les contrées les plus intéressantes de notre beau pays.


Fondations.Fondation J.-J. Peytregnet, en faveur des élèves pauvres des Ecoles primaires. (Chaussures, médicaments, aliments, etc.) Fondation F. Joël, docteur, en faveur de 4 élèves (2 garçons et 2 filles) sortant, avec les meilleures notes de conduite et de travail, des premières classes primaires. Fonds Bippert en vue de faciliter l’apprentissage d’un élève garçon et d’une élève fille sortant des écoles primaires.


III


Enseignement professionnel.

La ville de Lausanne possède, depuis 1898, une Ecole ménagère et professionnelle pour jeunes filles, divisée en deux sections :

Ire section, élèves de 14 ans. Enseignement faisant suite à celui de l’école primaire. En plus, économie domestique, travaux à l’aiguille, cuisine, repassage et blanchissage. Deux classes de 30 élèves chacune. Une année d’étude.

2e section, élèves de 15 ans. Une classe de lingerie. 20 élèves. 40 heures de travail manuel par semaine. 3 classes de Coupe et confection de vêtements pour dames. 20 élèves par classes. 40 heures hebdomadaires de leçons pratiques.

Dans la 2e section, le cycle d’études est de 2 ans. A la fin de la première