NOUS nous sommes efforcés, dans les pages qui précèdent, de faire
connaître Lausanne sous toutes ses faces, de décrire ses mœurs,
d’indiquer les transformations qui s’y sont opérées, et d’énoncer ses
légitimes aspirations : percement du Simplon, amélioration de la voie
ferrée Vallorbe-Dijon, construction d’une gare aux marchandises dans le vallon
du Flon, création d’une succursale de la Banque nationale. Chemin faisant, nous
nous sommes fait un devoir de signaler, ne fût-ce que par une mention, les
hommes qui ont contribué à la formation de l’esprit public ou à la prospérité
de la ville.
Notre travail, composé à la hâte, est forcément incomplet, ses auteurs en connaissent les lacunes et réclament l’indulgence du lecteur. Notre but sera néanmoins atteint si nous parvenons à attirer à Lausanne les sympathies des hôtes de la Confédération auxquels cet ouvrage est dédié. Qu’ils reçoivent à leur arrivée dans nos murs nos souhaits de bienvenue.
Un fait capital pour Lausanne se produit. Un rêve par elle longuement caressé s’accomplit. Un train, pavoisé aux couleurs fédérales, part de Berne, passe par Fribourg, Lausanne, Sion, franchit, à l’aide de l’électricité, le tunnel