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Le pont Chauderon-Montbenon (1905).


ÉPILOGUE


NOUS nous sommes efforcés, dans les pages qui précèdent, de faire connaître Lausanne sous toutes ses faces, de décrire ses mœurs, d’indiquer les transformations qui s’y sont opérées, et d’énoncer ses légitimes aspirations : percement du Simplon, amélioration de la voie ferrée Vallorbe-Dijon, construction d’une gare aux marchandises dans le vallon du Flon, création d’une succursale de la Banque nationale. Chemin faisant, nous nous sommes fait un devoir de signaler, ne fût-ce que par une mention, les hommes qui ont contribué à la formation de l’esprit public ou à la prospérité de la ville.

Notre travail, composé à la hâte, est forcément incomplet, ses auteurs en connaissent les lacunes et réclament l’indulgence du lecteur. Notre but sera néanmoins atteint si nous parvenons à attirer à Lausanne les sympathies des hôtes de la Confédération auxquels cet ouvrage est dédié. Qu’ils reçoivent à leur arrivée dans nos murs nos souhaits de bienvenue.


Un fait capital pour Lausanne se produit. Un rêve par elle longuement caressé s’accomplit. Un train, pavoisé aux couleurs fédérales, part de Berne, passe par Fribourg, Lausanne, Sion, franchit, à l’aide de l’électricité, le tunnel