Page:Collectif - Le Conteur, 1833.pdf/125

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Pour ne me taire comme ingrate des graces que j’ai reçues de Dieu, que je dois et veulx confesser toute ma vie pour lui en rendre grâce, j’advouerai n’avoir jamais esté proche de quelques signalés accidens, sinistres ou heureux, que je n’en aye eu quelque advertissement, ou en songe, ou autrement, et puis bien dire ce vers :

De mon bien ou mon mal mon esprit m’est oracle.

Marguerite de Valois