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MARIANNE.



En vérité, c’était une scène à peindre. D’un côté, Marianne, penchée sur une de ses mains, le visage couvert de rougeur, le sourcil froncé, et les yeux exprimant la surprise et l’indignation ; de l’autre, le jeune Adhémar de M…, dont la physionomie, où se peignaient le désappointement et l’humiliation, était empreinte aussi d’une légère teinte de colère ; et tout cela, parce que le comte Adhémar avait voulu ravir de force, à la suivante de la marquise d’Erneville, un tendre baiser que celle-ci eût envié peut-être.