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rateurs. L’entreprise n’étant en aucune manière une spéculation, les éditeurs ont décidé qu’après le paiement des dépenses nécessaires d’impression et d’administration, le surplus des recettes sera appliqué à rémunérer les écrivains.

L’examen et le choix des matières sera confié à un bureau de direction. Les collaborateurs ne seront responsables que de ce qui paraîtra sous leur signature.

Il sera publié un feuilleton intéressant. Autant que possible nous nous procurerons des romans canadiens inédits.

Les livraisons de la Revue Canadienne paraîtront vers le 25 de chaque mois. Elles seront chacune de 64 pages, format in-octavo. L’abonnement fixé à la somme de deux piastres et demie par an sera réduit à deux piastres pour ceux qui paieront d’avance.

La suspension de la Revue avait causé des regrets dans notre monde littéraire, et nous croyons que sa réapparition sera accueillie avec une vive sympathie. La crise financière que nous venons de traverser avait forcément ralenti le zèle des amis de la littérature ; nous espérons que les temps meilleurs vont le faire revivre plus fort que jamais.

Les matières seront variées et la Revue sera générale. Nous ne laisserons passer inaperçue aucune question importante. Nous voulons que la Revue se recommande d’elle-même par le choix judicieux, par l’intérêt et par l’importance de ses matières, à l’attention et à l’encouragement du public instruit.

Montréal, Janvier 1881.