Charles Gauthier sieur de Boischardin, soldat[1]. Ce dernier était colon.
1656, printemps, Québec. Le capitaine Du Puis, commandant du fort, s’embarque avec cinquante-cinq hommes pour aller former un établissement chez les Iroquois[2].
1658, mars, Montréal. Règlement de M. de Maisonneuve au sujet du port des armes[3]. Le 26 août, aux Trois-Rivières, François Hertel, sieur de la Frenière, soldat, né aux Trois-Rivières, est témoin en cour de justice[4].
1659, août. Un officier et une escouade de soldats vont de Québec à Montréal, appuyer l’exécution d’un ordre du roi[5].
1660, mai. Glorieux combat de Daulac et des volontaires de Montréal au bas du Long Sault, à Carillon[6]. Au mois de juillet, des colons combattent sous les ordres de M. d’Argenson, près des Trois-Rivières. Il n’y a presque pas de troupes royales dans le pays[7].
Un officier des troupes aux Trois-Rivières est Étienne Pezard de la Touche[8], plus tard (1664) seigneur de Champlain.
1661, octobre. M. Pierre Boucher est délégué en France pour obtenir des secours. L’automne suivant (27 octobre), il est de retour avec soixante-dix[9] soldats et la promesse de deux cents autres en 1663[10]. Toute la population blanche de la colonie ne dépasse pas deux mille âmes à cette date.
1662, 4 octobre. M. de Maisonneuve s’occupe des soldatsqui désirent se faire colons à Montréal[11], et au mois de
- ↑ Greffe d’Ameau.
- ↑ Garneau. Histoire du Canada, I, 148.
- ↑ Société Historique de Montréal, 3me livraison, p. 125-7.
- ↑ Registre des Audiences.
- ↑ Histoire du Montréal, 140.
- ↑ L’endroit est superbe pour placer, un monument.
- ↑ Relation, 1660, p. 5. Ferland : Cours d’Hist. I, 462.
- ↑ registre des audiences.
- ↑ Trente autres étaient restés à Terreneuve.
- ↑ Revue Canadienne, 1879, p. 331, 334-5.
- ↑ Société Historique de Montréal, 3me livraison, p. 133.