Ces derniers mots montrent qu’il s’agit d’un procédé de falsification, à l’épreuve de la pierre de touche.
58. Écriture en lettres d’or.
« Arsenic couleur d’or, 20 drachmes ; verre pulvérisé, 4 statères ; ou blanc d’œuf, 2 statères, gomme blanche, 20 statères, safran,… après avoir écrit, laissez sécher et polissez avec une dent[1]. »
59. Fabrication de l’asèm.
« On prépare aussi l’asèm avec le cuivre ; (argent,) 2 mines ; étain en bouton, 1 mine ; fondant d’abord le cuivre, jetez-y l’étain et du coupholithe, appelé craie[2], une demi-mine par mine ; poursuivez jusqu’à ce que vous voyiez fondus l’argent et la craie ; après que le reste aura été dissipé et que l’argent restera seul, alors laissez refroidir, et employez-le comme de l’asèm préférable au véritable… »
60. Autre (préparation).
« L’asèm perpétuel[3] se prépare ainsi : 1 statère de bel asèm ; ajoutez-y 2 statères de cuivre affiné, fondez deux ou trois fois. »
61. Blanchiment de l’étain.
« Pour blanchir l’étain. Ayant chauffé avec de l’alun et du natron, fondez. »
62. Écriture en lettres d’asèm.
« Délayez de la couperose et du soufre avec du vinaigre ; écrivez avec la matière épaissie. »
63. Écriture en lettres d’or.
« Fleur du cnecos[4], gomme blanche, blanc d’œuf mélangés dans une coquille, et incorporez avec de la bile de tortue, à l’estime, comme on fait pour les couleurs ; faites emploi. La bile de veau très amère sert aussi pour la couleur. »