Page:Collin - Trente poésies russes, 1894.djvu/36

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Les rendez-vous, sous le discret abri des branches,
Dans le calme des nuits d’été tièdes et blanches…

Et les doutes jaloux, les troubles oppressés,
Nés d’un rien et qu’un rien a bientôt effacés…

Et les yeux échangeant leurs muettes caresses,
Et l’ardeur des serments d’éternelles tendresses…

Et les rêves, les beaux rêves d’un avenir
Tout d’azur que jamais rien ne pourra ternir…

L’amour, enfin, la chère et divine folie.
Ô mon Dieu, se peut-il que si vite on oublie !