Page:Collin - Trente poésies russes, 1894.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.




NUITS ÉTOILÉES



L’azur, que le printemps délivrait de ses voiles,
Sur nos têtes brillait. De toutes les étoiles
Nous tombaient des splendeurs.
Un souffle frais et doux, qui balançait à peine
Les feuillages, dans l’air éparpillait l’haleine
Embaumante des fleurs.