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LES DEUX NUAGES



Regarde dans l’azur limpide cette nue
Qui glisse au souffle ami des brises d’Orient ;
Les tranquilles rayons du matin souriant
L’argentent du reflet de leur grâce ingénue.

Autour d’elle, tout n’est qu’ardeur et pureté,
Splendeur qui réjouit et chaleur qui caresse ;
En elle tout est joie, espérance, beauté ;
D’un heureux avenir tout lui fait la promesse…
Elle ressemble à ta jeunesse !