Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/134

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ait trouvé la lance et la blessure sur son corps, cela ne doit pas surprendre, puisqu’on assure que les sorciers qui se métamorphosent en chiens, en loups-garoux, en chats, etc., portent dans leurs corps humains les blessures qu’ils ont reçues aux mêmes parties des corps dont ils se sont revêtus, et dans lesquels ils apparaissent. »

D. Calmet aurait pu s’appuyer de plusieurs bonnes histoires qui prouvent que les esprits n’ont pas besoin de corps d’emprunt, pour recevoir les blessures qu’on leur fait. Une religieuse du monastère d’Hoven aperçut le diable dans le dortoir des nonnes ; elle lui donna un soufflet sur la joue, lequel soufflet fut si bien appliqué que le diable prit la fuite.

Un soir que S. Loup voulait