Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/162

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doute il avait sucé tout récemment aux personnes qu’il venait de faire mourir.

L’officier de l’empereur et le curé ayant soigneusement examiné toutes ces choses, et les paysans en ayant conçu une nouvelle indignation contre le Vampire, ils coururent aussitôt chercher un pieu bien pointu qu’ils lui enfoncèrent dans la poitrine, d’où il sortit quantité de sang frais et vermeil, de même que par le nez et par la bouche, et par d’autres parties que la décence ne permet pas de nommer : ils mirent ensuite le corps sur un bûcher, et l’ayant réduit en cendres, le village fut désormais tranquille.