Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/172

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les précautions qu’on avait prises quelques années auparavant : on découvrit enfin, après bien des recherches, que le défunt Arnold-Paul avait tué non-seulement les personnes dont nous avons déjà parlé, mais aussi plusieurs bestiaux, dont les nouveaux Vampires avaient mangé, et particulièrement le fils de Millo.

Sur ces indices on prit la résolution de déterrer tous ceux qui étaient morts depuis un certain temps. Parmi une quarantaine, on en trouva dix-sept avec tous les signes les plus évidens du Vampirisme : on leur perça le cœur ; on leur coupa la tête, on les brûla, on dispersa leurs cendres ; et on fut depuis à l’abri de leurs infestations nocturnes.

Tous ces faits sont attestés par des