Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/190

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cette fois-là, et l’on fit quelques chansons pour le tourner en ridicule.

» Dans tout l’Archipel on est bien persuadé qu’il n’y a que les Grecs du rit grec dont le diable ranime les cadavres. Les habitans de l’île de Santorine appréhendent fort ces sortes de spectres. Ceux de Mycone, après que leurs visions furent dissipées, craignaient également les poursuites des Turcs et celles de l’évêque de Tine. Aucun prêtre ne voulut se trouver à Saint-Georges quand on brûla ce corps, de peur que l’évêque n’exigeât une somme d’argent pour avoir fait déterrer et brûler le mort sans sa permission. Pour les Turcs il est certain qu’à la première visite ils ne manquèrent pas de faire payer à la communauté de Mycone le sang de