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Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/197

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frapper, à crier, à hurler même de toutes ses forces. Il n’en fallut pas davantage pour faire fuir les moines. Une lueur de courage ranima cependant le prieur et quelques religieux : ils s’armèrent de cierges et d’eau bénite ; après quoi ils rentrèrent dans l’église pour faire les exorcismes usités dans ces occasions.

La folle, les entendant revenir, se mit à crier plus fort qu’auparavant ; elle souleva même et fit retomber plusieurs fois la tombe, qui n’était pas encore scellée. Les prières et les exorcismes furent inutiles, et le prieur prit sagement le parti de quitter l’église, parce que ses religieux ne pouvaient bientôt plus résister à leurs frayeurs.

La folle, qui n’avait plus rien à