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Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/203

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Si on coupe la tête de ce cadavre il sort de ses veines et de ses artères un sang fluide, frais et abondant.

Le savant bénédictin demande ensuite si ces trous, qu’on remarquait dans la terre qui couvrait les Vampires, pouvaient contribuer à leur conserver une espèce de vie, de respiration, de végétation, et rendre plus croyable leur retour parmi les vivans : il pense avec raison que ce sentiment (fondé d’ailleurs sur des faits qui n’ont rien de réel) n’est ni probable, ni digne d’attention.

Le même écrivain cite ailleurs, sur les Vampires de Hongrie, une lettre de M. De l’Isle de Saint-Michel, qui demeura long-temps dans les pays infestés, et qui devait en savoir quelque