Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/210

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l’instant, et quelques autres peu de jours après. Combien de gens n’a-t-on pas vus qui sont morts de frayeur ! La joie même n’a-t-elle pas produit un effet aussi funeste ?

On a publié, en 1733, un petit ouvrage intitulé[1] : Pensées philosophiques et chrétiennes sur les Vampires, par Jean-Christophe Herenberg. L’auteur parle en passant d’un spectre qui lui apparut à lui-même en plein midi : il soutient en même temps que les Vampires ne font pas mourir les vivans, et que tout ce qu’on en débite ne doit être attribué qu’au trouble de l’imagination des malades.

  1. Philosophicæ et Christianæ cogitationes de Vampiriis, a Joanne Christophoro Herenbergio.