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Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/241

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effet prodigieux sur les Polonais : il paraît cependant que le roi ne s’y laissa pas séduire, ou plutôt qu’il avait le cœur bien endurci, puisque quelque temps après, sans respect pour un saint à miracles, il fit mourir Stanislas comme un séditieux.

On lit un trait pareil à celui-là dans les vies des SS. Pères. On accusait un religieux d’avoir tué un homme riche pour lui prendre une grosse somme d’argent qu’il portait sur lui. L’abbé du couvent se mit en prières, et ordonna au mort de dire la vérité. Le défunt se leva incontinent, proclama l’innocence du religieux, et dit qu’il avait été tué par un autre ; sur quoi le saint abbé lui dit : Dormez en paix. Et le mort s’endormit et mourut.